Andromède

Dans un post précédent, j’expliquais que j’avais commencer à faire un peu d’astrophotographie, voici la suite.

Cette nuit j’ai essayé de prendre une galaxie en photo avec mon matériel actuel. Voici d’abord le résultat pour les plus impatients.

Galaxie d’Andromède

J’ai donc utilisé mon réflex numérique, un trépied et un objectif 85mm f/1.4, le tout sans suivi (pas de correction pour la rotation de la terre). Il m’a ainsi fallu prendre une série d’images avec un temps de pose d’environ 3 secondes afin d’éviter que le mouvement de rotation de la terre ne soit trop visible.

Ensuite, j’ai utilisé un logiciel spécialisé appelé Siril, qui m’a permis de faire le traitement: aligner les images, les empiler, et effectuer diverses correction avant d’arriver au résultat ci-dessus.

En regardant attentivement, on voit que la mise au point n’était pas tout à fait parfaite (à pleine ouverture à f/1.4, c’est pas évident!), je compte bien remettre l’ouvrage sur le métier prochainement…

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Un peu d'astrophotographie

Cet été a été l’occasion de se (re)mettre un peu à l’astrophotographie: il y a d’abord eu l’éclipse de lune du 27 juillet 2018, puis le passage des perséides avec la pluie d’étoiles filantes qui l’accompagne. J’ai pris le temps d’observer tout ça proche de chez moi, j’ai été agréablement surpris de ce qu’on arrivait à faire malgré la pollution lumineuse.

Eclipse de lune à son apogée

Une étoile filante, Cassiopée en bas à gauche et la galaxie d’Andromède tout en haut au centre.

Orion se lève sur l’horizon, on aperçoit la nébuleuse proche du centre de l’image et la ceinture en haut à gauche.

Pour les curieux et les geeks, ces photos ont été prise avec un Canon 7D, un bon trépied et, pour les objectifs, Canon 300mm f/4 le Samyang 85mm f/1.4 pour la prenmière et le Canon 35mm f/2 pour la deuxième. J’espère avoir l’occasion de refaire des prises de vues prochainement, en creusant davantage le traitement des photos pour éliminer le bruit et si possible faire des prises de vues avec moins de pollution lumineuse (voie lactée par exemple), à suivre…

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Gérer son CV sur Framagit

Cet article se veut un petit tutoriel pour la réalisation d’un CV avec LaTeX, la gestion des sources par git et la compilation automatique grâce à l’intégration continue. Merci à l’équipe de framagit pour la mise à disposition de la communauté d’une instance de GitLab.

Un CV avec LaTeX

Pour la mise en page élégante, LaTeX reste la référence. Pour ce qui est du CV il y a plusieurs alternatives, une des plus élégantes s’appelle moderncv. Le paquet vient avec plusieurs exemples et plusieurs format alternatifs, j’ai choisi la version classic en orange. Je ne m’étend volontairement pas là-dessus, le but n’étant pas de faire ici un tutoriel sur LaTeX, plus d’infos ici. Pour ceux que ça intéresse, voici le résulat: CV_Moret.pdf.

Git

Git est un gestionnaire de versions en vogue, son auteur n’est autre que Linus Torvalds, connu pour la création de Linux. Il permet de gérer les versions successives de fichiers, de code source par exemple. Dans mon cas il me servira à garder les version du ficher .tex de mon CV. Lors de la création d’un projet git sur Framagit les instructions sont données pour l’initialiser, il reste à ajouter le fichier tex et à l’envoyer sur le serveur avec les commandes suivantes:

git add CV.tex
git commit -m "commit initial"
git push

GitLab

Framagit propose un service d’hébergment git, ce qui permet d’avoir accès au repository en tout temps. Mais plus que ça gitlab permet de gérer un projet, des rapport de bugs, un wiki, etc. Et aussi de faire de l’intégration continue. C’est là que ça devient intéressant, on peut ainsi avoir un système automatique qui compile le fichier PDF à chaque commit. De plus on peut le publier comme artifact.

Voici ma configuration:

before_script:
  - apt-get update -qq
  - apt-get install -y -qq texlive texlive-latex-extra latexmk

compile:
  script:
    - latexmk -pdf CV.tex
  artifacts:
    paths:
    - CV.pdf

La section before_script donne la liste des commandes exécutées avant le build/test lui-même, ici on est dans un container Docker debian:jessie. On installe donc texlive avec les packages nécessaires et à jour avec apt.

Sous compile on a les directives propres à la compilation, dans notre cas avec latexmk.

Et finalement artifacts donne la liste des fichiers qui sont à inclure dans l’archive du build, ce qui nous intéresse ici c’est le pdf de sortie.

En quelques minutes on peut ainsi mettre en place un repository git pour gérer son CV et le compiler automatiquement, grâce aux services libres offerts par l’équipe de Framagit, encore merci!

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Souvenirs du Laos

Voici quelques souvenirs photographiques du Laos, que certains auront déjà vus. Nous y étions pour les fêtes cet hiver.

Laos

Laos

Laos

Une fois n’est pas coutume, je les ai prises au compact. Le Laos est traversé de part en part par le Mékong, et on ne compte pas ses affluents. On n’est donc jamais loin d’un cours d’eau.

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Corrections des vibrations

Il y a de cela quelques semaines je suis allé avec un ami en altitude pour faire quelques photos et timelapses. Il y avait un fort vent d’où de fortes vibrations, la séquence semblait quasiment inutilisable, mais nous avons réussis à rattraper le coup en écrivant un petit script en Python, basé sur scikit-image. Le résultat est probant:

Le code source est disponible sur https://github.com/pmoret/deshake

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Linux pour les débutants

Comme tous les geeks, je suis parfois vu par mon entourage comme “celui qui s’en sort en informatique”. J’ai récemment été appelé à la rescousse pour donner un coup de main à une tante de ma femme qui avait un vieil ordi sous Windows qui ramait et avait de la peine à s’en tirer, elle se demandait s’il faudrait en racheter un nouveau.

Je lui ai proposé d’essayer Linux dessus, qui est moins gourmand en mémoire et offre aux utilisateurs, plus de libertés en terme de configuration. J’ai trouvé une version adaptée aux personnes débutants en informatique et ayant des besoins simples: HandyLinux. C’est une distribution dérivée de Debian, l’une des distributions les plus stables et répandues, accompagnée d’une très bonne documentation en ligne et des menus simplifiés. Ainsi, le menu qui s’affiche à l’ouverture d’une session permet d’accéder rapidement au navigateur internet, au client email, ainsi qu’à Skype. Ce qui correspond bien aux besoins de base de bon nombre de personnes.

Le deuxième défi a été l’installation d’une imprimante, ayant eu souvent des problèmes de drivers (pilotes pour les francophiles) je redoutais un peu cette étape. Mais j’ai constaté avec plaisir que la Linux Foundation avait sponsorisé un site qui permet de vérifier l’existence de drivers compatibles pour le modèle que l’on souhaite acquérir, cela se trouver sur: openprinting.org. J’ai ainsi pu vérifier avant l’achat que l’imprimante que je visais (une Epson jet d’encre) serait facile à installer, et ce fut le cas!

Au final, cette expérience a pris du temps, mais m’a permis de me confronter aux besoins d’une utilisatrice lambda, de prolonger la vie d’un viel ordinateur portable (la planète en est reconnaissante) et de voir aussi comment la communauté Linux avance dans le bon sens, “la route est longue mais la voie est libre”, comme on dit.

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Informatique d'occasion

Un problème majeur du matériel informatique dans une perspective de durabilité est sa durée de vie, qui pourrait être limitée volontairement par les constructeurs. Un second problème lié est la difficulté à réparer un appareil dont un composant lâche, mais dont le reste est utilisable. Pour une informatique durable on peut envisager plusieurs pistes: soit acheter neuf du matériel conçu pour durer, soit acheter d’occasion. C’est vers cette seconde option que je me suis tourné l’année passée. Je cherchais un ordinateur portable léger, petit, avec une bonne autonomie. Je savais que Lenovo avait une gamme Thinkpad X depuis quelques années.

En cherchant j’ai trouvé où me procurer un exemplaire d’occasion pour lequel j’ai acheté une batterie neuve, ce qui a porté son autonomie à plus de 6h, parfait pour voyager. L’avantage que je vois à cette solution c’est que le prix est abordable, et le matériel que l’on trouve d’occasion est souvent issu de gamme pro, donc de meilleure qualité, prévu pour durer et pour lesquels on trouve des pièces de rechanges même plusieurs années après la sortie du modèle.

J’ai trouvé plusieurs avantages à cette solution par rapport à acheter du neuf. Premièrement pour un prix comparable, on peut acheter du matériel de meilleures qualité. Sur le marché de l’occasion on trouve surtout des machines professionnelles qui sont dans des gammes moins sujettes à l’obsolessence programmée. En outre, des pièces de rechanges ou accessoires sont encore disponibles plusieurs années après la sortie de ces machines. Ainsi, lorsque que j’ai acquis un Thinkpad X201s d’occasion, j’ai pu acheter une batterie neuve.

En Suisse, j’ai repéré les alternatives suivantes:

  • Budget Computer C’est là que j’ai acheté mon ThinkPad X201s, livraison rapide et matériel propre en ordre.
  • Itopie Une coopérative sur Genève qui récupère du matériel, un choix limité, un peu plus cher que la concurrence mais avec plus de garantie.
  • Benno Shop Un choix plus étendu que les deux autres options, par contre je n’ai encore pas essayé.

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Timelapse à Genève

Encore un nouveau timelapse réalisé jeudi soir à Genève.

Cette fois-ci la vue est depuis Genève, aux bains des Pâquis, un sympathique point de vue. Je n’étais par railleurs (une fois n’est pas coutume) pas le seul à me balader dans le coin armé d’appareils photo et de trépieds. Il faudra que je m’attelle à détailler un peu plus la technique de prise de vue et d’assemblage de timelapse panoramiques, avec plusieurs prises de vues synchronisées.

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Timelapse panoramique

Dans cet article je fais un compte rendu de mon expérience récente en matière de timelapse panoramique. L’idée est de réaliser un timelapse sur 2 (ou plus) séries d’images assemblées en panorama.

L’assemblage de panorama avec hugin est un sujet bien couvert sur le web, la réalisation de timelapse aussi, je ferais donc un retour sur les problèmes rencontrés spécifiquement lors de ces tentatives.

Synchroniser les appareils

Comme nous allons prendre des séries d’images, qui peuvent contenir des éléments plus ou moins mobiles (nuages par exemple) il est important que les prises de vues soient synchronisées. Pour ce faire, on peut utiliser gphoto2. Avec --autodetect on obtient la liste des appareils connectés, on peut synchroniser les horloges des appareils depuis celle des ordinateurs avec --set-config=/main/settings/datetime=now, puis utiliser --capture-image pour prenre les photos et activer le mode timelapse en ajoutant -I suivi de l’intervale souhaité entre les photos et de -F donnant le nombre d’images (facultatif). Il faut lancer une commande gphoto2 par appareil et il ne reste plus qu’à attendre.

Prise de Vue

Balance des blancs

Un problème général est que les appareils photo font des choix en fonction de ce qu’ils captent, comme nous utilisons plusieurs appareils dans des angles de vues différents il est probables qu’ils prennent des décisions différentes. Un problème courant dans la pratique est la balance des blancs, c’est pourquoi il est recommandé d’utiliser le mode RAW pour la prise de vue puis de traiter les images par lots avec les même paramètres. Il est aussi possible de sortir les photos en JPG de l’appareil en ayant pris soin de fixer la balance des blancs sur le même réglage sur les différents appareils photos.

Limitations

Pour faire un panorama il faudrait idéalement prendre toutes les photos depuis le même point (rotation autour de la pupille d’entrée). Ceci qui peut se faire à l’aide d’un trépied et d’une rotule panoramique. S’il n’y a pas d’objets proches il est possible de faire des panoramas tout à fait convenables à main levée ou avec un trépied et une rotule standard. Dans le cas de timelapse, comme nous utilisons plusieurs appareils différent il n’est pas possible de les positionner autour du même centre optique. Il faut donc faire attention à ne pas avoir des objets trop proches, qui souffiraient de problèmes de parallaxe.

Bien que faisable avec une qualité tout à fait remarquable, il ne faut pas négliger le fait que c’est coûteux en temps de calcul, assembler un panorama prend entre 30s et 1m sur du matériel standard. Pour un timelapse de 1000 images (40s environ), il faut donc compter des heures de calcul.

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Josef Hoflehner

Je continue ma petite série sur les photographes que j’apprécie avec l’Autrichien Josef Hoflehner. On retrouve un certain nombre de points communs avec Michael Kenna et Marco Paoluzzo: une prédominance du format carré en noir et blanc, le travail au Hasselblad.

Cependant il s’en distingue aussi par des tirages plus contrastés, des images souvent moins douces ou brumeuses que Kenna. Il met la recherche esthétique en avant, se distinguant ainsi du Suisse Paoluzzo qui a aussi une dimension de reportage assez présente dans son travail.

Unleashed 3

J’ai acquis récemment son livre “Unleashed 3”.Ce qui ressort de son oeuvre est une recherche de la simplicité et des compositions très travaillées. On sent que chaque image est peaufinée dans ses moindre détails, qu’il a attendu les conditions idéales pour prendre le cliché.

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Michael Kenna

Michael Kenna est un photographe britannique ayant déjà une belle carrière derrière lui. Ces photos sont caractérisées par l’utilisation de films noir et blanc argentique, une prédilection pour le format carré et les poses longues. Il y a une réelle recherche d’équilibre et de minimalisme dans son travail. Le spectateur est laissé à la contemplation devant des atmosphère souvent brumeuses et légères.

La première image ci-dessous a été prise en Suisse, les deux dernières sont extraites de l’excellent livre sur les collines de Huangshan qui a été publié récemment.

kenna-ch.1.jpg

Huangshan Study 27 - Michael Kenna

Huangshan Study 46 - Michael Kenna

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Edward Burtynsky

Edward Burtynsky est un photographe canadien, dans ses sujets de prédilection on retrouve la photographie de paysages altérés par l’industrie. Dans son livre Oil, il s’intéresse à la filière du pétrole, passant de son extraction à son transport, puis à sa consommation pour finir à l’entreposage des déchets générés. Ce livre a une valeur documentaire, car les lieux photographiés ne sont pas facilement accessibles ni très souvent en vue dans les médias. Il nous pose la question de la démesure. Le sujet est traité avec une approche étonnamment esthétique, une recherche de belles lumières et des compositions haromineuses.

Oil

Pneus

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Photos au Yashica Mat 124G

Comme mentionné dans un précédent billet, j’ai commencé à utiliser un vieil appareil argentique moyen format. J’ai développé et scanné mes premières images ces derniers jours. Voici tout d’abord le résultat: deux prises de vue dans la région de Lavaux. La suite de l’article sera un retour plus technique.

Lavaux

Rivaz

Prise de vue

La prise de vue est étonnament confortable sur le dépoli. La mise au point est assez précise grâce à la loupe intégrée. Comme le visée se fait sur un deuxième objectif, il faut faire attention à la parallaxe pour les sujets proches, toutefois je n’ai pas encore eu de problème à ce sujet. Le plus troublant est que l’image que l’on voit est en miroir de la réalité, un peu déroutant de cadrer au début.

Développement

Pour le développement j’utilise un procédé au caffénol recommandé par un ami qui m’a par ailleurs généreusement prêté le matériel nécessaire. Je reviendrais plus en détail sur ce procédé dans un autre billet, quand j’aurais un peu plus d’expérience.

Numérisation

Une fois les négatifs développé, étant donné que je n’ai pas de labo permettant le tirage à partir de négatifs 6x6cm, j’ai opté pour l’achat d’un scanner Epson V600 qui a une unité de transparence suffisante pour les films 120. Le bémol est au niveau du support plastique pour le film qui est un peu fragile et pas super bien conçu, j’ai déjà (irrémédiablement) abimé un film dessus en essayant de le fixer. Au final comme le négatif est de moyen format on obtient une bonne résolution, avec 2400dpi de définition j’ai ainsi un fichier de 25Mpixels, soit plus que tout ce que j’ai touché en numérique. Mon nouvel ennemi est maintenant la poussière, sur mes première images j’ai constaté qu’il y en avait déjà pas mal (trop). Si quelqu’un à des astuces à proposer à ce sujet, je suis preneur.

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Dernier cri

J’ai fait ces derniers temps l’acquisition de deux nouveaux appareils photos dernier cri, dans le sens qu’on aurait pu penser qu’ils l’avaient rendu il y a longtemps. Eh bien non, bien que tous deux plus âgés que l’auteur de ce billet, ces appareils fonctionnent encore. Le Yashica Mat-124G (gauche) et le Polaroid SX-70 (droite) ont en commun d’être des appareils argentiques au format carré. Grand avantage de ce format: on ne perd pas de temps à hésiter entre un format paysage et portrait en tournant sans arrêt son appareil photo. La différence entre ces appareils étant bien sûr que le polaroïd sort des positifs qui se développent instantanément, alors que le Yashica utilise du négatif moyen format (i.e., 6x6cm soit 12 poses sur un film 120 ou 24 sur du film 220). Autre différence au niveau de la visée, le Yashica est un modèle “Twin-Lens Reflex”, c’est à dire que deux objectifs sont utilisés, l’un pour la visée et l’autre pour la prise de vue. Ils sont solidaires de telle manière que les changements de mise au point sont répercutés par construction. Le Polaroid SX-70 est un “Single Lens Reflex” c’est-à-dire que la visée se fait par le même objectif: un miroir réfléchissant la lumière pour la visée s’enlève au moment de la prise de vue.

Il est légitime de se demander quel est l’intérêt de ce genre de matériel, en dehors de l’effet “vintage”. L’avantage du moyen format est d’une part la taille du négatif qui permet de meilleurs agrandissement (ou scan) qu’un négatif plus petit, il s’en sort mieux en conditions de faible lumière et permet d’avoir un plus joli rendu au niveau du flou d’arrière plan. De plus il permet d’approfondir les connaissance techniques une bonne image ne peut pas se prendre au hasard en ayant un feedback immédiat sur l’écran du boitier, il faut connaître et maîtriser tous les paramètres de prises de vue. Cela peut être vu comme un inconvénient, mais renforce la nécessité d’être précis et soigneux quand on manie un appareil photo, ce que l’on a tendance à oublier à l’ère du numérique.

La photographie instantanée connaît un regain d’intérêt ces derniers temps. À l’heure ou l’image se copie et se publie instantanément via le web (instagram, flickr, facebook, et les autres), le fait de produire une image “physique” qui est une oeuvre unique dans le cas du polaroid a tout son sens. On a oublié la valeur de la photographie que l’on conserve dans un tiroir ou un album et que l’on peut ressortir à l’occasion, du simple souvenir.

Bien entendu sur ce blog suivront les essais de prises de vue et de développment…

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Marco Paoluzzo

Je commence ici une série sur la photographie, art que j’apprécie et tente de pratiquer quand j’en ai l’occasion. Je commence ici par le photographe suisse Marco Paoluzzo. Il est surtout connu pour ses photographies d’Ethiopie, de Chine et des pays nordiques. Il a publié plusieurs livres dont “Terra Borealis” que j’ai acquis récemment et que je recommande vivement. Les clichés en noir et blanc sont d’une grande beauté. Ils allient une vue contemplative de magnifiques paysages mêlés d’eau, de glace et de roches à une vision plus documentaire qui montre aussi comment l’homme vit dans des conditions difficiles et ce qu’il laisse derrière lui.

Iceland

îles
Féroé

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Orchis Bouffon

orchis bouffon

Le printemps a un peu de peine à se décider, mais les choses avancent gentiment. Cet après-midi j’ai pu photographié ce que je pense être un Orchis Bouffon (anacamptis morio). Une fois n’est pas coutume j’ai utilisé un trépied en macrophotographie et ça s’est avéré pratique. Le temps nuageux permettait une lumière assez uniforme et douce, mais il fallait être bien stable pour en bénéficier sans flou de bougé. De plus, ça m’a permis de tester facilement plusieurs ouvertures avec exactement le même cadrage, ainsi que d’être très précis sur la mise au point, ce qui est difficile sans trépied.

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